Date : 13/07/2017

 

Le coaching vise un objectif professionnel précis. Mais il peut exister dans les esprits une confusion possible en particulier dans les pays anglo-saxons où il existe le « Life Coaching», ce que nous appellerions en France thérapie brève et le Corporate Coaching plus proche de notre définition du coaching dans le cadre professionnel..

Le coaching ne touche pas à la structure psychique ; nous sommes là pour identifier des ressources qui vont produire les comportements nécessaires à la performance. Nous ne nions pas le lien qui existe entre la structure psychique et la situation présente à faire évoluer, tout au contraire. Mais nous nous centrons surtout sur le « comment et le pour quoi » des comportements à mettre en place et sur les finalités professionnelles. Le « pourquoi »est écouté mais n’est pas approfondi. S’il y a mieux être dans d’autres domaines que celui de la vie professionnelle, tant mieux, mais ce n’est pas la finalité du coaching. Si nous éclairons le présent par le passé, c’est pour immédiatement rebondir sur le futur. N’oublions jamais que le payeur est l’entreprise !

L’éthique du coach l’amène à se confronter à des questions fondamentales : reconnaître, travailler avec, stopper, orienter.
Peut-il coacher des personnes atteintes de certaines pathologies psychiques ? Est-il équipé pour reconnaître un dépressif, un état limite, une psychose...? On entend trop souvent dans les entreprises... et chez les coaches les termes « pervers », « paranoïaque », « maniaque » accolés à des comportements » hors normes. De nombreux coachs n’ont pas la formation de base et les compétences qui leur permettent d’identifier clairement et les symptômes et les signes qui caractérisent la structure psychique du coaché. Il n’est pas de leur rôle de mener un entretien psychiatrique.

La maîtrise du contre-transfert ( réactions inconscientes du coach à la personne du coaché) est clé dans la relation coach-coaché. C’est pourquoi, face à des comportements ou des réactions troublantes de l’autre et de soi, la supervision est d’une grande aide.